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La fin du développement personnel et de ses dérives.

Nous sommes à la fin de ce qui est apparenté au développement personnel et de la gouroutisation qui va avec et au début du futur réel des méthodes complémentaires.

Le développement personnel, l’hypnose, le coaching, la PNL, etc… sont devenu un sport ou les spécialistes en herbe du changement joue avec le mentale, mais il faut bien comprendre une chose: tout ce qui est lié au mental plafonne toujours et est très limité.

Il est possible d’arrivé à un bon niveau de qualité mentale ou même physique mais il plafonnera toujours à un moment donné. Quand la progression dans le domaine du mental monte, il peut y avoir une impression d’eldorado, mais ça ne restera qu’une impression, le mental et l’égo ne faisant qu’un.

L’heure n’est plus au développement personnel, mais à une forme de “dépouillement personnel”, il n’est plus l’heure de se poser des questions sur sa vie et y réfléchir ce qui est consommateur d’énergie et n’amène rien au final. Il est à l’heure de la libération de tout questionnement et d’intégrer consciemment qu’on est le produit de notre réalité pour simplement vivre.

Quand vous en aurez assez de vous raconter vos fausses histoires et de chercher à comprendre ou se situe votre problème et d’y obtenir des réponses; quand vous en aurez assez de vous convaincre que tout va bien dans le meilleur des mondes, quand vous en aurez assez de vos fausses attentes, quand vous comprendrez que toutes ces méthodes ne menant à aucune solution “efficiente” ne sont pas dans votre intérêt et que vous serez décidé à passer à quelque chose de différent, votre vie commencera peut être à prendre un nouveau tournant.

La présence, ce n’est pas de comprendre, mais simplement d’être et de vivre. Ça n’a rien de spirituel, rien de théorique, ça s’expérimente et c’est tout. Ça n’a aucun rapport aux énergies cosmiques, à l’ésotérisme ou à des idées déconnectées de la réalité, mais tout à voir et avec l’intégration du niveau de la matière et avec un raisonnement et une méthode logiquement rigoureuse.

Vous êtes formaté(e) à considérer le bien être et la santé sous un certain angle en les envisageant sous l’unique aspect de l’ identification de votre problème, de son analyse et d’identifié toutes les variables qui y sont liés, afin d’obtenir des réponses et d’y remédier. Sachez qu’une bombe se cache derrière ce genre de concept…

En entretenant ce genre de relation avec votre problème, vous entrez en conflit avec ce dernier, et participez à son renforcement. Vous entrez en relation de polarité avec ce que vous voulez éviter. Comprenez que vous avez choisi, à un certain niveau, tout ce qui survient dans votre vie. Trop nombreux sont ceux qui font des choix aux antipodes de leurs désirs.

Les prises de consciences sont un leurre et ne solutionne rien, une compréhension et un changement de comportement sont deux choses différentes qui vont rarement de paire.

Discuter afin d’analyser un problème en vue de déclencher une compréhension et une prise de conscience ne transforme jamais les instincts primitifs qui induisent vos comportement. Ces instincts conditionnent vos comportements et ne demandent aucune énergie pour entrer en fonction contrairement à l’effort que vous devez fournir pour qu’ils se taisent.

Vos besoins personnels définissent ce que « sain » signifie pour vous et ceci selon vos croyances, c’est la raison pour laquelle les stratégies de changement édifiée selon vos propres méthodes et croyances sont inadaptés, produisent de maigres résultats malgré la quantité d’énergie et de temps dépensée.

Au cours du siècle dernier des médecins cherchaient à provoquer des changements de comportement par une méthode de prise de conscience qui consistait à produire une décharge électrique chez les patients lorsqu’un comportement déviant était constaté. Cela déclenchait, clairement, une prise de conscience, mais le comportement ne changeait jamais, cette méthode était un échec.

Ma pratique ne consiste pas à discuter et écouter le client indéfiniment au sujet du problème, ni à le comprendre, l’analyser, le décortiquer, lui donner un avis sur le sujet selon des modèles définis ou à gérer les urgences et le soutien psychologique. Les psychologues, psychanalystes, psychothérapeutes diplômés ou psychiatres en ont fait leur métier et le font très bien. Ce type d’approche n’est pas ma spécialité et n’a rien à voir avec ce que je fais.