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Les pratiques non cadrées en kinésiologie

Le new age que l’on peut retrouver dans de nombreuses pratiques de soins non conventionnelles constitue la problématique sectaire numéro 1 en kinésiologie actuellement par le mélange de croyances et connaissances totalement infondées.

Personnellement, je n’ai pas très envie de me faire soigner/recevoir des séances avec un prêtre dans une église. Certains diront que ça n’a rien à voir et pourtant c’est exactement la même chose.

C’est un droit fondamental de croire, d’avoir une religion, des croyances; sauf qu’on ne peut pas demander aux autres de croire ce que l’ont considère comme des vérités sans présenter ça comme une croyance.

Je connais beaucoup de personnes religieuses qui sont tout à fait conscientes qu’il s’agit de leur foi mais qui n’emmerde personne avec ça. Là ou ça se complique, c’est quand des croyants ou adèptes qui pratiquent de ce genre de choses ne comprennent pas que ce qu’ils considèrent comme des connaissances, des vérités, sont en réalité des croyances, qu’ils l’intègrent à la pratique de la kinésiologie qui est ainsi travestis, et qu’ils y incluent une dimension pécuniaire… Vous imaginez bien que ça devient compliqué.

Ce travestissement de la pratique implique des figures d’autorités, des jeux de pouvoir, une infiltration de mouvements religieux, de lobbying et énormément de caractéristique de ce qui constitue des dérives sectaires qui implique pour beaucoup d’adeptes une démarche prosélyte de défense envers et contre tout de leurs disciplines qui constitue finalement leur identité ; et c’est là qu’est le problème : L’individualité se confond dans le groupe.

Les gens sont le groupe, et il devient difficile de ne pas faire l’amalgame et d’identifié les pratiques cadrées et normées des pratiques travestis.

Les kinésiologues qui soutiennent ce que je dis (ils sont assez nombreux) ne sont pas en train de me dire de ne pas faire d’amalgame dans ma pratique, car il savent très bien de quoi je parle, ils savent très bien qu’il y a un problème sectaire dans la profession qui a pris une ampleur énorme ces dernières années et que ce genre de pratique à infiltré une grande partie du métier, car des écoles en France dispensent un enseignement non cadré qui ne respecte pas les normes définis par les instances internationales.

Je n’incite pas les pros à arrêter la kinésiologie, mais je les encouragent à redéfinir leur approche sans que ce soit de la magie, sans new age ni dogme, sans inclure des croyances, sans travestir la profession et surtout en s’adaptant aux connaissances, etc.

Ce n’est pas facile, car les figures d’autorités qui existent actuellement en kinésiologie en France ne permettent pas cela. Lutter contre cela devient ainsi très difficile.

Les adeptes de ces dérives sectaires sont principalement des victimes.

Par contre, ceux qui les pratiques sont responsables de ce qu’ils disent et de tous leurs agissements car ils ont un statut social, une certaine popularité auprès d’un type de population à qui ce lobbying profite.

On ne déconvertit pas des adeptes, par contre on peut faire de la prévention en expliquant, en amenant des éléments contradictoires, du discours cadré, et des outils pour comprendre ce qui se passe.

Guillaume Pina – Institut Lyonnais de Kinésiologie