La méditation peut réactiver des traumas, des souvenirs enfouis ce qui peut se traduire par des moments ou des passages délicat. Cette expérience d’état de conscience modifié, beaucoup l’endure et n’en ressortent pas indemnes, il est parfois trop difficile d’affronter ces formes de résurgences qui peuvent avoir pour conséquence d’opérer un état de dissociation et entraîner une fuite de la réalité et des problèmes.
La méditation a été vendue à toutes les sauces depuis quelques années et comme remède à tous les maux. Elle est utile dans certains cas mais doit être évitée à tout prix dans d’autres.
La réalité de la méditation ne doit pas être occultée ni ses dangers.
Que faire ? Faut-il informer les gens de cette réalité, ou bien se dire qu’ils finiront bien par s’en rendre compte tous seuls ?
Evidemment, on peut comprendre que de tels discours sur la réalité et les dangers de la méditation ne sont pas vendeurs.
La personne vendant la méditation, sans être un méditant expérimenté, longuement instruit et supervisé par ses pairs, sans connaissance de la profondeur de l’esprit et ne sachant pas de quoi elle parle, aidera sûrement l’autre à construire son immeuble du bonheur plus haut et plus vite certe, mais contribuera aussi sûrement et de fait, à la chute de cette immeuble. En bref il contribuera à ériger et renforcer une illusion néfaste que l’on pourrait qualifier de cage doré.
Il va de soit que chacun (instructeur et client) prendra ses responsabilités, et récoltera ce qu’il aura semé.
Taire les dangers de la méditation et faire croire et penser qu’elle « fait du bien » pour tout est faux et est une erreur. Les dangers sont réels et ne doivent pas être pris à la légère.
Il n’est pas rare d’assister, lors de retraites de méditation intensive, à des épisodes où les personnes décompensent.
C’est la raison pour laquelle il faut bien choisir les instructeurs de méditation : les vrais lamas ou les instructeurs ayant suivit des formations complètes et certifiés par des organismes internationaux.